Les gouvernant(e)s au sein des résidences SERVIOR : l’œil à tout, avec tact et diplomatie

23/12/21 | Kategorie

Le simple titre de la fonction intrigue. « Gouvernant(e) » ! Comme issu d’un roman à l’eau de rose, où il est question de bonnes familles. De l’empathie, un bon sens de responsabilité, du respect envers l’âge, une touche d’originalité, une bonne dose de caractère sous une épaisse couche de gentillesse. Et la faculté de trouver des solutions à toutes les situations.

Dans le monde de SERVIOR, ce rôle à facettes multiples existe. Et il constitue même une sacrée plus-value pour la communauté de vie par rapport à la prise en charge traditionnelle. Sur le plateau du Rham, à la résidence de SERVIOR à Luxembourg, Viviane Larbière occupe le poste de gouvernante depuis trois ans. Auparavant, elle officiait dans la même fonction à Bofferdange.                

Un parcours assez inhabituel

« J’ai pourtant commencé comme infirmière en pédiatrie au CHL, sourit Viviane Larbière. Mais les exigences horaires du métier, conjuguées avec la vie de famille, m’ont décidée à changer d’horizon. RTL recherchait justement une réceptionniste pour son nouveau site du Kirchberg. »  Ses trois ans passés dans la station, entre direction générale et marketing, n’ont pas manqué de renforcer son caractère diplomatique et avenant. « J’aime le contact avec les gens… en gardant une certaine réserve ».

Après une dizaine d’années passées à élever ses enfants, elle arrive à SERVIOR Bofferdange, en 2010. Animatrice, puis gouvernante, un poste qu’elle occupera pendant 9 ans. Le grand complexe du plateau du Rham constitue pour elle un vrai challenge, avec sa structure pavillonnaireet ses 184 habitants .

Favoriser le “chez soi”

Elle se dépeint « volontaire,compréhensive, optimiste ». Et décrit son métier comme un électron libre attaché au chargé de direction. « À la base, le poste de gouvernant(e) a été créé par SERVIOR pour encadrer et accompagner les pensionnaires autonomes, toujours aussi pour évaluer leur capacité à le rester. » Elle est donc le trait d’union essentiel entre SERVIOR et tous ceux qui profitent de ses services, avec une étape importante : celle de l’entrée dans la maison. « Avant même d’accueillir les gens ici, et avant toute signature, je fais beaucoup de rencontres individuelles. Comme le “Centre du Rham” accueille des résidents à des niveaux d’autonomie très variés, je dois veiller à la bonne atmosphère au sein de la communauté de vie en place, à la capacité des équipes à prendre les personnes en charge, et à la disponibilité de l’hébergement adéquat aux besoins du nouveau pensionnaire.»

“Il est important pour moi de pouvoir ressentir les besoins personnels d’une personne, je m’intéresse à son passé et à son vécu, je réponds à toutes les questions, toujours de manière honnête et ouverte, aussi pour contrer les clichés que certains peuvent avoir en tête. J’explique le confort que la vie dans un environnement encadré, animé, sécurisé et social peut apporter, sans cacher que certaines situations demanderont peut-être la capacité de s’adapter, surtout à un âge avancé.”

La gouvernante devient ainsi la personne de référence dès l’emménagement du pensionnaire, et un lien très important pour les familles. « Je suis l’intermédiaire entre tous, surtout compétente pour l’intendance. Le volet médical et thérapeutique est du ressort des équipes dédiées à cela. La concertation régulière avec les collègues est très importante, chacun ayant sa responsabilité et son angle de vue spécifique, afin de coordonner la vie quotidienne de nos résidents. Soignants, thérapeutes, responsables de service ou département, chargé de direction… chacun donne du sien pour en faire un ensemble.  Aussi ai-je pour rôle de servir de passerelle avec le service admissions ou le service social, mais aussi avec les services techniques et logistiques. Il faut en tout cas tout mettre en œuvre pour rassurer nos nouveaux hôtes, leur donner le sentiment d’être compris, de se sentir bien accueillis. Il ne faut pas négliger le suivi et les échanges avec les familles, qui nous aident à encadrer au mieux leurs êtres chers. Sans oublier la bonne relation avec le Conseil de maison qui représente les souhaits, désirs ou demandes des résidents »

Un important supplément d’âme

C’est son naturel qui aide Viviane Larbière à rassurer : « Je me mets toujours à la place de l’autre, et j’arrive à sentir son problème une fois que j’ai adopté son point de vue. Notre but est que nos pensionnaires se sentent chez eux. » Empathie et énergie constituent ses ingrédients pour instaurer la confiance, une démarche de longue haleine parfois, qui doit se poursuivre en continu.

Et si, démonstration par l’absurde, on supprimait le poste de gouvernante ? « On supprimerait une partie de la couche humaine qui complète notre ensemble. L’âme de nos maisons disparaîtrait. Nous contribuons tous au sentiment de sécurité des gens. Je suis attentive à tous les détails : du rideau détaché à l’appareil mal placé et surtout entretenons-nous une relation intense avec les résidents

Qu’on me dise qu’on se sent bien, que tout le personnel est gentil et compréhensif, et qu’on a confiance en nous : rien de tel pour faire mon bonheur. »