Après 60 ans, le temps de réflexion s’allonge et les mots nous échappent. C’est une réalité devant laquelle nous ne sommes pas tous égaux : le déclin cognitif. Cette pathologie est bien connue des équipes de SERVIOR, qui doivent en tenir compte au quotidien. Et si c’est une réalité, cela ne constitue pas nécessairement une fatalité selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Centre national des troubles neurologiques de Pékin. Les scientifiques ont suivi l’évolution de 29.000 personnes de plus de 60 ans, sans troubles cognitifs, pendant 10 ans. Les conclusions de ce suivi lient 6 comportements qui aident à réduire la vitesse d’apparition du déclin cognitif, voire à l’éviter.
Une vie saine pour un esprit sain
Pour certaines habitudes, mieux vaut ne pas attendre le dernier moment. Il s’avère en effet qu’une activité physique régulière, qu’elle soit légère (150 minutes par semaine) ou plus intense (75 minutes par semaine), nous protégera de la diminution de notre capacité de mémoire en vieillissant.
Si on tient compte que les contacts sociaux sont également un facteur qui va vous permettre de garder un esprit jeune plus longtemps, pourquoi ne pas combiner les deux en pratiquant régulièrement des sports d’équipe : volley-ball, football, le vélo avec des amis ou des amies… Le choix ne manque pas.
De bonnes habitudes au quotidien
D’autres facteurs comme le fait de n’avoir jamais fumé ou bu d’alcool participent à la conservation d’une bonne capacité cognitive avec l’âge.
Une alimentation saine est un autre atout pour se prémunir d’un déclin cognitif quand on avance en âge.
Pour compléter ces bonnes habitudes, les personnes âgées sont invitées à avoir au moins deux fois par semaine, des contacts sociaux et une activité cognitive intense.
Six moyens de conserver la mémoire
Cette vaste étude a créé trois groupes de seniors de plus de 60 ans, en incluant aussi ceux qui se trouvent génétiquement prédisposés. Or, pour ce groupe également, l’adoption des 6 recommandations a permis de réduire le développement d’un déclin de la mémoire.
Ces six bonnes habitudes ont été classées par ordre d’importance comme suit :
- Une alimentation saine a l’impact le plus fort
- Une activité cognitive active (jouer aux cartes et notamment au bridge, faire des mots croisés, jouer au scrabble ou aux échecs, la lecture…)
- Une activité physique régulière (promenades ou randonnées, vélo, yoga ou tai chi, danse de salon…)
- Avoir des contacts sociaux (visite de la famille, rencontres entre amis, visite de musées, assister à des spectacles ou des concerts, sortie cinéma…)
- Absence de consommation de tabac
- Ne pas boire d’alcool
- Une soirée d’information sur cette maladie a lieu dans notre maison SERVIOR à Wiltz, le mardi 25 avril à 18h30.